La photogrammétrie aérienne est l’outil idéal pour cartographier précisément une zone ; elle consiste en la captation d’une série de photographie aérienne traitée ensuite par des algorithmes pour obtenir une vue aplatie et sans déformation.
Elle est jusqu’ à dix fois plus rapide que les moyens traditionnels et permet de cartographier l’inaccessible en toute sécurité et à des coûts maîtrisés. Couplé avec des cibles au sol, relevées par GPS GNSS, le relevé obtenu est d’une précision centimétrique en XYZ.
La photogrammétrie permet la création de nuages de points, de modèle 3D précis, de plan topographique ou d’orthophotographie appelée orthomosaïque. Cette technique est sollicitée dans l’aménagement du territoire, l’urbanisme, l’architecture, l’agriculture, l’archéologie, …
Le traitement donne une image 2D avec une échelle uniforme superposable à un plan ou une carte de type vectoriel. Géoréférencée, elle est souvent intégrée à un SIG (QGIS, ArcGIS…) selon un format standard (TIFF/TFW, GeoTIFF, ECW…).
Le MNS est un maillage obtenu à l’aide du MNE. En effet, traiter l’intégralité des informations du MNE dans un modèle numérique serait trop complexe et demanderait une ressource en machine ainsi qu’une interprétation permanente du nuage de points.
C’est ce MNS qui pourra par exemple servir pour créer un jumeau numérique d’une voirie et ainsi travailler sur un projet en ayant une bonne appréhension de l’existant.
Comme il s’agit d’un maillage, les informations sont parcellaires, et il est donc nécessaire de choisir avec soin le ratio entre la précision demandée et le poids du fichier.
En Géologie, dans les carrières où il permet le calcul des volumes exploitables ou exploités.
A l’hydrologie, pour comprendre les orientations, les formes et mouvements hydrauliques (repérage des cours d’eaux, fossés, zones humides, etc…).
En topographie pour représenter les formes topographiques d’un terrain naturel pour un référentiel topographique.
En Archéologie où il permet de mettre en évidence les micro-reliefs liés aux activités anthropiques anciennes (voies et routes, murs, bâtiments, etc …)
Une fois que la captation des images ont été faites sur le terrain nous procédons à la création d’un nuage de points par photogrammétrie dont chacun est défini par sa position dans l’espace et par sa couleur.
Grâce à ces informations, nous traitons les données de manière à obtenir une projection sur un plan et dont l’altimétrie est renseignée en tout point.